Jean-Pierre ROSSIGNOL, né le 15 Janvier 1938, Graveur en taille douce, Artiste peintre d'expression figurative a fait ses études d'Arts Graphiques à l'école Estienne à Paris (Promotion 53/57)
II apprend la gravure ainsi que le dessin et la peinture avec Albert FLOCON, lui-même élève de Paul KLEE
ACADEMIE INTERNATIONALE DE LUTECE - PARIS
1ER PRIX DE GRAVURE
1ER PRIX D'AQUARELLE
SALON REVELATION - PARIS - LA DEFENSE
SALON D'AUTOMNE - LE GRAND PALAIS - PARIS
SALON DES ARTISTES FRANCAIS - ESPACE BRANLY - PARIS
GALERIE EVERARTS - PARIS VIII
HOTEL DE REGION - MONTPELLIER
3EME TRIENNALE MONDIALE DE GRAVURE – CHAMALIERES
Les œuvres de Jean-Pierre ROSSIGNOL sont présentes dans des collections privées en FRANCE et à l'étranger (ETATS-UNIS - CANADA - ALLEMAGNE - SUISSE)
ELOGE DU BURIN
« Entre les techniques de la gravure, celle du burin me semble Ia plus rigoureuse, la plus mathématique, la plus "abstraite" Son attrait est fait d'exactitude. La simplicité, voire Ia sécheresse du trait du burin exige une mise en œuvre réfléchie. Le geste de l'ouvrier et son projet doivent être bien synchronises. A la tension physique qui se produit à la pointe du burin, lors de la dislocation des molécules du cuivre, correspond la tension psychique de l'ouvrier qui le dirige. Le buriniste ignore les hasards heureux. Ses traits ont des trajectoires sans bavures. Son art est au fil du rasoir.
Mais l'art du burin est aussi un art de méditation. Lentement l’outil creuse son sillon dans le cuivre miroitant. L’attention du graveur est de tous les instants. II ne peut se laisser aller. Son ouvrage est long. II ne peut improviser. Le réseau noir sur la planche est comme le diagramme du temps écoulé : leçon de persévérance (pour les impatients), d'esprit géométrique (pour les brouillons), et d'équilibre (nous verrons pourquoi).
Droite-gauche, haut-bas perdent toute signification pour le buriniste puisque son œuvre est en continuelle rotation (dans le plan cuivre). En effet, tout changement de direction d’une taille, le burin restant orienté dans le sens de la meilleure poussée, est obtenu par le déplacement du cuivre : l'ouvrier exécute et parfait son ouvrage en le voyant dans n'importe quel sens ; il abstrait, ajuste, équilibre. »
ALBERT FLOCON
"...et quand j'aurai cent ans, un point, une ligne, tout sera vivant".
HOKOUSAI