Sculpteur animalier – né en 1967 en Bretagne
« a trouvé la matière qui lui donne du plaisir »
Pour Pascal Chesneau, la sculpture doit rester très simple pour une esthétique plus aboutie.
Il se nourrit de tout ce qu’il peut voir, aime travailler en direct et après étude des attitudes, va droit à l’essentiel ; il recherche transparence et légèreté.
Il esquisse juste un petit trait et c’est l’œil qui continue et voit la forme. S’il ne fait juste qu’insinuer l’histoire, l’œuvre vit par celui ou celle qui regarde l’œuvre…
S’il minimise la matière il en conserve les volumes pour donner une puissance sauvage à ses sculptures qui trouvent leur équilibre entre poids et fragilité.
Il utilise les capots de voiture comme matériau principal puis chine chez un ferrailleur pour les socles. Il sculpte la tôle, qu’il aère, qu’il épure, en dentellier, mais aussi le vent, la lumière, la transparence, la légèreté pour que ces grands fauves continuent à nous faire rêver !
Il utilise peu de matériel : 1 poste à souder, deux ou trois pinces, un ou deux marteaux pour mettre en forme le métal.
Pour Pascal Chesneau ses sculptures ont une première vie chez lui qui les conçoit puis une deuxième vie chez ceux qui les adoptent : l’œuvre ne lui appartient plus.
Très impliqué depuis des années dans la protection des espèces en voie de disparition, il souhaite avec sa sculpture sensibiliser ceux qui la regarde : ainsi il aura fait sa part !
Son travail sensible et puissant basé sur la transparence, lui a valu de nombreuses distinctions, pour les deux plus importantes :
La médaille d’argent des artistes français et la « Wildlife artist of the year » Prix décerné par la David Shepherd Foundation.