Mireille CHEVIN est une enfant du Pays nourrie de lumière, de couleur de peau, de formes surtout à croquer du regard, à fixer dans l'argile, à couler dans le bronze éternel.
En chacune de ses sculptures se cache une femme à qui Mireille a volé un peu d’âme ! Fille spirituelle de VOLTI, Lauréate de la bourse a la création Ambroise VOLLARD, Mireille CHEVIN exprime d'abord en chacune de ses œuvres sa voix intérieure.
Aucune de ses créations ne laissent indifférent, toutes sont fortes ; image de femmes rayonnantes aux formes épanouies, bronze empreint d’une sensualité intense et triomphante.

Françoise ARQUETOUT - Writer

"S'il y a des moments doux au cours desquels nous ne regrettons pas que l'humanité n'ait pas encore émergé de l'âge du bronze, ce sont bien ces moments passés en compagnie des œuvres de Mireille CHEVIN.
Suaves pour deux raisons:
Les bronzes sont superbes, d'une couleur profonde, pleine, d'un travail à la fois nerveux et accompli, dont Mireille CHEVIN se dit que cette voie est l'expression de son trait de dessin, comme mille coups de plumes, embellissant le portrait et lui donner vie, dans un devenir juste assez accompli pour sembler se réaliser sous nos yeux.
Superbes aussi ces bronzes, j'allais dire avant tout, car ils sont la glorification d'un corps féminin qui se montre dans toute sa plénitude, dans ses formes généreuses, dans ses postures sensuelles et son sexe affirmé…
Quelqu'un m'a dit pendant cette soirée et devant ma joie: s'ils vous plaisent tous, vous devez tous les prendre ... Défiez, hélas, au-delà de mes moyens ...
Superbes ces bronzes, dans la pudeur, la poésie, la délicatesse des lignes, la douceur des gestes, comme si Eros faisait enfin, à cette époque, un peu de la place qu'il mérite dans l'infinie tendresse offerte et offrant le visage , dont l'intériorité nous donne une si belle image.
Ainsi se dévoile la maîtrise de Mireille Chevin; c'est du corps tout entier dans son mouvement et dans son expression que naissent l'authenticité et la justification du regard.
Et puis ... suprême satisfaction, le plaisir pour le spectateur un peu voyeur que nous ne nous avouons pas: faire demi-tour à une femme, la regarder sous tous les angles, sans qu'elle nous en blâme ... le fait bien, surprendre l'hésitation que les visiteurs ont, mettre la main sur la rondeur accomplie au bas des reins, sur l'épaule dont le mouvement semble vouloir s'estomper dans l'attente de la caresse ... Preuve s'il fallait que ces créatures sont peut-être en bronze, mais ne nous laissent pas de marbre… »

Jean Gelbseiden, écrivain, critique d'art

Principales expositions :

- St Denis de la Réunion depuis 1990
- Artothèque
- Hôtel de Ville
- DRAC
- 1991 à 1994 Galerie du Cadre Noir
- 1997 Hôtel de Region (Montpellier)
- 1997 Galerie de la Tour des Cardinaux (Ile sur la Sorgue)
- 1999 Galerie de l’Hôtel de Sceaux (Beaune)
- 1999 - 2000 Galerie Fardel (Annecy)
- 2000 Galerie Titren (Beaune)
- depuis 1997 en permanence à la Galerie de l'Ecusson (Montpellier)



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